DDM ou La date de Durabilité Minimale pour du Thé & autres produits
La date de durabilité minimale
Anciennement DLUO (date limite d’utilisation optimale), la date de durabilité minimale (DDM) est la date après laquelle le produit alimentaire perd tout ou partie de ses qualités spécifiques (gustatives, nutritives, etc.). Le dépassement de cette date ne représente aucun danger pour votre santé et l’élaboration de vos recettes de cuisine.
Les produits concernés par la DDM sont les conserves, les produits d’épicerie, les biscuits secs, les céréales, les légumineuses et les produits congelés.
La date de durabilité minimale apparaît après la mention « À consommer de préférence avant le... » lorsque la date comporte l’indication du jour, ou après la mention « À consommer avant fin... »
La précision de cette date est définie en fonction de la durabilité du produit :
si elle est inférieure à 3 mois : le jour et le mois sont suffisants
si elle est comprise entre 3 et 18 mois : le mois et l’année sont suffisants
si elle est supérieure à 18 mois : l’indication de l’année peut suffire
Consommer un produit après la DDM
La consommation d’un produit dont la DDM est dépassée n’est pas dangereuse pour votre santé, mais il faut agir avec précaution.
Le goût du produit sera altéré, mais restera consommable s’il a été parfaitement conservé. Donc si vous retrouvez des conserves avec une DDM dépassée, ne la gaspillez pas. Vous devez juste être vigilant à l’aspect et à l’odeur du produit. Par exemple, un produit périmé montrant des traces de moisissure est fortement déconseillé.
Ne vous fiez pas nécessairement aux dates de péremption, les conserves peuvent se consommer plusieurs mois, voire plusieurs années après le dépassement de la date. Par contre, ne consommez jamais une conserve rouillée ou avec le couvercle bombé.
Vendre un article dont la DDM est dépassée
Proposer à la vente un produit avec une date de durabilité minimale dépassée n’est pas considérée comme une infraction.
Sources :
https://demarchesadministratives.fr/demarches/dates-de-peremption-les-differentes-categories-de-date-limite